Fallait-il franchir le rugby con ?

Pour l'instant, je ne reçois de mon livre que de bons échos. Et c'est aussi logique que mérité 😉. Car comme toujours dans l'édition, à moins d'avoir remporté le Goncourt l'année précédente ou bien de s'appeler Musso, voire Obama, ce sont d'abord les proches, les connaissances qui vous lisent. Donc eux partent avec un préjugé largement favorable : ils aiment ce que vous faites et souvent même ce que vous êtes.
C'est souvent aussi grâce à eux, leurs réseaux, leurs bonnes bouches à de fines oreilles, que s'étend la notoriété d'un livre. C'est pas pour vous mettre mal à l'aise, mais j'en ai un à La Seyne qui m'en prends 10 d'un coup ! Pour les offrir aux copains. Je ne sais que lui dire... 
Nous devons en être à ce stade actuellement et là encore, bien peu de risques de mauvais "retours". Alors si le phénomène prend de l'ampleur, que la rumeur enfle, il n'est pas impossible que les médias - qui sont au courant puisqu'ils ont reçu le livre peut-être déjà perdu sous une pile d'autres bouquins et divers documents, je connais bien le bordel du bureau d'un journaliste ! - daignent ouvrir leurs colonnes ou leur antenne à ce qui deviendrait un petit phénomène. Pour l'heure on n'est pas encore embêtés avec ça, mais nous ferons un premier bilan de confraternité dans quelques semaines.
Alors d'un coup, les libraires d'un peu partout commandent "Rugby Flouze", le site des Presses du Midi explose et l'imprimerie tourne jour et nuit. Anthony est au bord de la dépression tandis que Hélène réserve un billet d'avion pour la Réunion... Champagne !
Et c'est là, éventuellement, que les ennuis commencent. Parce que ceux qui sont les "mieux servis" ignoraient - ou feignaient d'ignorer - tout ce qui les concernait de peu amène dans ce bouquin. On n'aime jamais être égratigné, parfois raillé, voire démasqué surtout lorsque - comme c'est pratiquement le cas de tous - on est desservi par un ego totalement démesuré. Il n'est pas impossible que certains convoquent même leur avocat pour chercher la faille conduisant à l'éventuel procès de l'insolent. En l'occurrence les commentaires étant parfaitement libres - mais nullement diffamatoires - et tous les faits étayés, ils perdraient évidemment leur temps. Reste l'intimidation, la violence... Oui j'avoue, là, je me vante - d'autant que les noms de ceux que je n'aime vraiment pas et qui seraient aussi les plus venimeux, ne sont jamais cités - mais n'a t-on pas le droit de rêver un peu ?
Enfin, tout ceci reste aussi aléatoire que le cheminement de ce livre jusqu'aux vitrines des grandes librairies (hormis Charlemagne, Sannou et Bastide !) Mais si j'échouais à faire de Rugby Flouze un succès de vente - malgré un titre choisi dans l'espoir d'interpeller d'autres lecteurs que mes cousins - ce ne serait vraiment pas grave. Mais fort dommage !
Tenez, si ce n'était que moi, président de club, de comité - de Ligue comme ils disent maintenant - , je commanderais des tas de bouquins pour les faire lire aux jeunes des écoles, des centres de formation - à leurs parents aussi et surtout. A ma connaissance, un seul l'a fait - Henri Mondino à la Ligue PACA -.
Ils réaliseraient peut-être, avec un peu d'attention et pourquoi pas de réflexion, que derrière un récit de vieux con, il y a d'abord une défense acharnée du patrimoine rugbystique, qui aurait largement justifié son inscription à l'UNESCO s'il avait été préservé. Dans une société qui part à vau l'eau, où l'éducation, les valeurs et mêmes les repères s'effilochent et se dissipent, il était peut-être grand temps, qu'un type sortant de Graulhet et du diable Vauvert, prennent les questions à rebrousse-poil.
Est-ce que le rugby est un métier ? non !
Est ce que la vocation du sport est de produire du pognon ? non !
Est-ce que l'on prend du plaisir en obtenant du muscle par tous les moyens ? non !
Est-ce que ces générations sorties des centres d'élevage intensif, ont un bel avenir ? non !
Est-ce que tout ça est organisé par les lobbies (ceux qui riment avec rugby) libéraux pour générer du profit ? oui...

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La Dépêche signée Durand

Je n'ai, sans flagornerie et je devrais croiser les doigts, que des bons papiers dans la presse écrite et l'audiovisuel. Pourvu que ça dure ! Le dernier en date m'est venu des pages Tarn de la Dépêche du midi (vous retrouvez ci-dessous une coupure à l'ancienne en attendant un PDF plus propre). Et c'est le correspondant local, Gérard Durand, qui était à la manœuvre. Au soutien je devrais dire, car cet ancien pilier dans les deux sens du terme du Sporting Club Graulhétois, m'a toujours bien aidé lors de mes différentes publications. Le fait d'avoir grandi non loin l'un de l'autre et à la même époque y a sans doute contribué, mais nous en reparlerons.
En tout cas, son article révèle déjà une lecture attentive, quelques réserves légitimes et autres formules qui font mouche. Bref "Dudule", tu ne décrocheras peut-être pas le Pulitzer avec ce papier, mais tu as déjà le "Jaco de coeur" ! -





Ils ont titré les premiers

Pour bien vendre ce livre qui mérite à la fois d'être lu, compris et admis par toutes les générations, il faut de la communication moderne, des résos - et là je compte sur vous -, mais aussi de la presse.
Je veux remercier encore François Mazens qui a titré le premier avec les Mémoires de Graulhet 




Olivier Bouisson (à droite) avec Grognard Vincent
Suivi par Olivier Bouisson pour un joli papier fraternel dans Var Matin et me dit-on Gérard Durand dans La Dépêche (il sera en ligne dès que je l'aurais).
Je suis très heureux aussi que mon collègue Eric Ambrosini et le sympathique cameraman aient jugé bon de me consacrer un reportage sur France 3, c'est à la fois touchant et important pour l'avenir de ce livre.

Mais sans aucune objectivité - ni sans dévaluer le travail déjà effectué et celui à venir sans nul doute - je dois confesser que la chose la plus belle qui vient d'être faite et n'aura pas d'égal à mes yeux, est le podcast réalisé par mon bel ami André avec la bénédiction et le talent congénital de Nicolas. Ce sont les Fournon vous les avez reconnus qui ont rajouté une pincée de classe et d'âme au sujet. Et qui sait si, malgré la longueur de l'écoute, vous ne vous y laisserez pas prendre ?





Vous pouvez aller voir et écouter plus sur : https://laparoledonnee.fr/


TROIS FAÇONS D'OBTENIR CE LIVRE

Il sera bientôt disponible à Graulhet, Nasbinals et probablement bien d'autres endroits. Il l'est déjà à Toulon et notamment à la librairie Pericles (Av. Joseph Gasquet).
Vous pouvez le commander dans n'importe quelle librairie en mentionnant seulement le titre Rugby Flouze et l'éditeur Les Presses du Midi.
Le plus facile reste néanmoins la commande directe sur le site Les Presses du midi
En trois clics c'est payé, en deux-trois jours c'est chez vous. 
Et contrairement à Amazon l'éditeur paie ses impôts !

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ÉCRIVEZ, RACONTEZ, CONTESTEZ

J'attends évidemment les commentaires quelle qu'en soit la teneur. jaclarrue@gmail.com
Je publierais sans commentaire d'éventuels compliments, j'utiliserai avec joie d'autres éclairages (texte et photos) et je répondrai sans me défiler à ceux qui contesteraient la pertinence de mes propos. A bientôt.


Les droits d'auteur seront partagé entre le fondation Perce-Neige, le Secours Populaire et l'école de rugby du Sporting Club Graulhétois. 



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