J'AI VU LE MOMENT OÙ JE NE REPARTIRAIS PAS !


Plus ça va et plus j'aime Toulon. De loin certes ! Pas les bouchons, ni les adorateurs de la secte "Soleil d'or et mer d'azur", pas plus que les flambeurs en scooter qui vous dictent leur loi dans ces mêmes bouchons. Mais outre ces paysages entrevues entre deux collines vaincues par les programmes immobiliers, j'ai vu un beau pays - le pays de ses enfants est toujours très beau ! - J'ai vu mes amis les plus proches m'encourager, m'interviewer, manifester leur joie et même renoncer pour certains à la finale de la Coupe d'Europe, certes parodique, mais néanmoins télévisée. Dédé, Jaube, Hervé, Pascal, Vincent, Julien, Fred et Joëlle, Gérard (s) et leurs épouses. Zaza ! J'ai vu Henri Mondino mon vieux camarade du "Comité" m'envoyer ces mots d'amitiés, de complicité malgré nos grandes différences de relations et toute une bande de copains d'ovalie Drigeard, Gueit, Piffou, Ablard, Ramello, Zemmour et Rinaldi pardi, Rizza et Nathalie, le couple Veneziano... J'en oublie, j'en suis sûr et ça m'énerve, j'aurais dû n'en citer aucun.
J'ai vu Jean-Claude Ballotore fondre dans mes bras en évoquant nos grands moments parfois assortis de rudesse mais toujours d'une belle sensibilité complice. J'ai vu des collègues, Archippe l'ancien talonneur à la plume prolixe, Bouisson de Var Matin enfin un collègue fidèle (!), Doussot comme toujours, Baudin des souvenirs anciens, Pasquini qui sait ce qu'il dit, JJ.G mon bon Fada, Normand toujours droit, Nicole -et Marc- au nom de Martinetti, Freddy l'ordi, Didier le cuisinier, Tony de la maison Emmanuelli et Ambro pour la touche télé. J'ai vu un inconditionnel du RCT de cette bande de Saint-Jean du Var qui ne m'aimait guère, mais désormais plein de gentillesse et donc d'humour, j'ai vu encore Josette la doyenne des supporters de Toulon (85 ans), passée par les Mordus, les Fadas, les Mayol's et désormais bien établie chez les Bulls. Jacques Abello, venu me rappeler que son papa n'avait pas compté pour des prunes au RC Hyères, Marc Turpin me laisser un message dont je reparlerai... J'ai vu aussi et enfin - sans que la liste soit close ni exhaustive -, Mickaël et son épouse, venus chercher Rugby Flouze pour l'offrir à Marylène... Véran.
Avec Josette la doyenne des supporters du RCT
Et tout ça chez Charlemagne qui, s'il avait porté un bandeau, aurait été digne de ressembler à Daniel Herrero. Non mais sans rire, chez Olivier, le fils de cette famille Rouard dont l'affiliation au RCT date bientôt d'un siècle. Président de père en fils. Patrick mon ami, après Jacques son père. Des gens d'engagement aussi bien dans le rugby que dans la librairie indépendante. Que je l'aime, ce mot !
Et dire que j'aurais pu négliger de l'écrire ce livre en me disant :  à quoi bon ? À quoi bon remuer tout ça ? Le meilleur et le moins bon. De peur peut-être d'en froisser quelques-uns et d'en révéler d'autres, pas bien beaux. Car oui je le sais, vous vous disiez jusque-là : il est bien positif le Jaco.
Mais si, je vous assure, je suis heureux d'avoir retrouvé le Toulon des gens que j'aime profondément. Même si j'ai reçu un courriel péniblement amer et si un type que j'ai beaucoup aimé m'a inexplicablement tourné le dos. Même si quasiment aucun joueur de Toulon ni d'ailleurs dans le coin, ne m'a honoré de sa visite... Je n'en reste pas moins ébahi et heureux par l'accueil fait à ce livre dans ce Toulon qui me laissera à jamais un goût contrasté entre sentiment intense de fraternité et ressenti étrange d'incompréhension. Ce furent des moments réconfortants et fraternels, sans ego ni fierté…
J'étais si bien là avec Marie que je ne serais peut-être pas reparti si trois poules et un coq ne m'avaient attendu au pays de mes rêves.
Et le rugby dans tout ça me direz vous ? Eh bien c'est au-delà de l'essentiel. Le rugby dans tout ça c'est....tout !




Ils ont titré les premiers

Pour bien vendre ce livre qui mérite à la fois d'être lu, compris et admis par toutes les générations, il faut de la communication moderne, des résos - et là je compte sur vous -, mais aussi de la presse.
Je veux remercier encore François Mazens qui a titré le premier avec les Mémoires de Graulhet 
 http://memoiregraulhet.eklablog.com/rugby-flouze-jacques-larrue-a207673672 ).
Olivier Bouisson (à droite) avec Grognard Vincent
Suivi par Olivier Bouisson pour un joli papier fraternel dans Var Matin et me dit-on Gérard Durand dans La Dépêche (il sera en ligne dès que je l'aurais).
Je suis très heureux aussi que mon collègue Eric Ambrosini et le sympathique cameraman aient jugé bon de me consacrer un reportage sur France 3, c'est à la fois touchant et important pour l'avenir de ce livre.

Mais sans aucune objectivité - ni sans dévaluer le travail déjà effectué et celui à venir sans nul doute - je dois confesser que la chose la plus belle qui vient d'être faite et n'aura pas d'égal à mes yeux, est le podcast réalisé par mon bel ami André avec la bénédiction et le talent congénital de Nicolas. Ce sont les Fournon vous les avez reconnus qui ont rajouté une pincée de classe et d'âme au sujet. Et qui sait si, malgré la longueur de l'écoute, vous ne vous y laisserez pas prendre ?





Vous pouvez aller voir et écouter plus sur : https://laparoledonnee.fr/



Dans Var Matin avec Olivier Bouisson

Très bel article paru dans mon ancien journal. Je me souviens lorsque j'en faisais paraître les gens concernés jugeaient que c'était un "bel article" lorsqu'il était suffisamment important par la taille et bien placé dans la page.
Mon jeune collègue et ami a donc fait un "très bel article" car non seulement il était de taille très satisfaisante, mais on ne peut mieux placé et, en prime, écrit avec goût, intelligence et empathie. En sorte que s'il y a souvent matière à se désoler, voire même à désespérer on peur découvrir de loin en loin de beaux restes de confraternité et de talent. Comme un acte de Résistance.
Un grand merci Olivier Bouisson.


Dans la bibliothèque des Charly's Boys

J'ai plein de copains à la Seyne (que j'aime baptiser la Mecque, ceux qui connaissent l'histoire du pays savent bien pourquoi !) et notamment dans cette confrérie qui a pris la suite, en quelque sorte des "Boumians" de l'ami Rinaldi. Les Charly's furent si je ne me trompe longtemps menés par David Jaubert avec des rugbymen de fin de soirée, des professions plus ou moins libérales et des convertis divers. Le premières passes furent compliquées mais la balle finit par circuler. C'est un autre ami, Fred Arnal qui anime désormais -et depuis un sacré moment je crois - cette belle association de bien fétards.
Longue vie à eux d'autant qu'ils ont de belles lectures !




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